Veaux L’éclaircie tarde à venir dans les laitiers
Bien que l’équilibre entre l’offre et la demande se montre plus favorable dans les veaux laitiers, les intégrateurs tentent une nouvelle fois de contenir les prix face à la flambée des poudres lactée et fibrée.
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Sur les marchés, le recul des disponibilités, mises en place pour les sorties de septembre, conduit à un écoulement un peu plus régulier dans les bons veaux laitiers. Sur le marché de Château-Gontier ce jeidi 31 mars 2022 au matin, les bons lots de veaux prim’holsteins ou mixtes d’engraissement se sont négociés entre 100 et 120 €. La majorité des veaux de 45-50 kg partent entre 80 et 100 € tandis que les petits gabarits restent faiblement valorisés entre 40 et 80 €.
Parmi les veaux montbéliards et les croisés, l’activité commerciale reste calme, compte tenu d’une pression moins forte du débouché à l’exportation vers l’Espagne.
Dans les croisés ordinaires, l’offre reste suffisante par rapport aux besoins. Le tri reste sélectif et les cours sont difficilement reconduits dans les croisés taupes ou blanc bleu de moyenne conformation. Les veaux taupes ou gris R de plus de 55 kg se négocient entre 170 et 230 € et les sujets plus légers s’échangent de 120 à 170 €. Les prix des femelles restent alignés sur ceux des veaux laitiers.
Du côté des croisés de races à viande, les besoins sont mesurés et les tarifs plafonnent. Les bons croisés jaunes ou blanc bleu U se valorisent toujours entre 300 et 380 €, voire 400 à 450 € dans les supérieurs. Les tarifs sont plus discutés dans les charolais et limousins, où l’offre est plus étoffée avec les vêlages de printemps.
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